J'adore ce genre d'exercice, pas vous ?
Amusez-vous bien !

Les chats aussi ont leurs problèmes...

Les vacances...
Cette fin d'année surchargée était in-ter-mi-na-ble !
Tout a une fin, même les mois avec d'innombrables RDV pour régler ceci ou cela.
Nous en sommes venus à bout.
À nous les va-can-ceeeees !
Pour le moment, je tourne en rond tant j'ai du mal à réaliser que je vais pouvoir faire ce que je veux, ou presque, de mes journées.
En plus, il fait gris et frais (nuits calmes et reposantes assorties au temps. J'en rêvais, dame nature l'a fait), ma météo préférée.
Les inscriptions de tous ordres sont faites, le départ des enfants préparé.
Il ne reste plus qu'à faire les sacs puis à mettre les doigts de pieds en éventail en attendant le jour J.
J'ai également trié "toutes" mes affaires.

Depuis le temps que je voulais devais le faire.
Plus de pelotes éparpillées dans toute la maison, plus de crochet égaré.
Un vrai bonheur.
Et vous, ce début d'été, qu'avez-vous fait de beau ?

Il se peut qu'un jour, votre homme arrête le DVD qu'il est en train de regarder avec les enfants, qu'il enjoigne l'un d'eux de vous appeler et que vous vous entendiez dire : - assieds-toi et regarde.
Vous vous demanderez alors ce qui vous arrive puis vous le lui demanderez.
Il vous répondra :
- regarde.
Vous ne percuterez pas parce que votre esprit est tourné vers autre chose mais vous vous assierez puisqu'on vous y invite, même si vous ne comprenez pourquoi vous le faites.
Il remettra la séquence exprès pour vous et vous découvrirez, que l'homme avec lequel vous grimpez et dévalez les montagnes depuis vingt ans a noté qu'il y avait dans le film, quelque chose qu'en temps normal, vous aimeriez faire du matin au soir, une chose que vous aimez même en ces temps où le blog reste muet parce qu'une belle rencontre vous réduit au silence et vous détourne de tout ce qui vous procurait du plaisir.
Il prendra la peine de vous laisser atterrir, de réaliser de quoi il s'agit, sans râler.
Vous regarderez mieux et enfin, enfin, vous verrez ce qui l'a fait s'interrompre pour le partager avec vous.
Là, dans cette séquence : une couverture au crochet.
Je vous le dis, l'amour se cache dans les moindres recoins de l'existence.
***
Je vais finir par revenir, mais pour le moment, je suis vraiment ailleurs...

Une p'ite merveille...

(oui, je sais, vous allez toutes, ou presque, me dire qu'il faut le corps de déesse qui va avec et que vous ne l'avez pas. Ca ne va pas vous consoler, mais moi non plus. Il n'en demeure pas moins que c'est drôlement joli, non ?)

Je continue sur ma lancée, faute d'inspiration.
En attendant, je laisse ma tête en jachère...
À part ça, j'ai repris mes cours de guitare avec beaucoup de joie ce matin, après presque un mois  d'interruption.
Les enfants sont par monts et par vaux.
La semaine se termine joyeusement, j'espère qu'il en va de même pour vous.

Edit de la nuit, 2h47
J'ai terminé de rentrer les fils de 112 petits carrés.
Quand je vous dis que c'est marrant à faire...

Ca fait un bon petit paquet de fils.
Comme je vous le disais, je me suis mise à aimer même cette partie des fintions.
Pas besoin de compter, pas besoin d'attention particulière.
Se laisser porter, oublier le temps.
Mon petit subterfuge : laisser une longueur de fil suffisante pour que l'opération soit facile et garder présent à l'esprit que c'est comme débarasser son travail de la poussière des jours.
C'est comme découvrir un beau paysage à traverser une vitre propre.

Un en cours terminé sans l'être tout à fait car j'ai de quoi ajouter deux rangées.

À suivre donc...

Ce rectangle attendait depuis bien trop longtemps...
Je ne sais toujours pas ce que je vais en faire alors, en attendant, je rentre les fils comme on rentre en soi.
Contre toute attente, j'aime ça.
J'ai oublié le temps qu'il m'a fallu pour crocheter cette petite pièce que je regarde comme si elle était sortie des mains d'une autre.
Je ne peux pas avoir fait ça comme je me disais, ailleurs, il y a longtemps, je ne peux pas être l'auteur de ces mots là.
J'aime bien l'oeuvre du temps qui transforme et crée la petite distance nécessaire au regard neuf.
J'ai fini de faire le deuil de cet orangé.
Rentrer les fils, rentrer les fils, rentrer les fils...
Un autre en cours qui se termine !

Je n'aime pas la fin des choses seulement, un jour, il faut bien s'y résoudre.

Vous vous souvenez de ça ?J'ai en défait une partie pour la refaire.
Il y avait une toute petite erreur que personne n'aurait remarqué, à part moi.
Comme ça retenait mon attention au point de ne pas pouvoir aller plus avant, j'ai trouvé, après cette longue pause, l'élan pour m'y atteler.
C'est chose faite et maintenant, ça va beaucoup mieux.
Si vous avez un en cours qui n'avance pas, demandez-vous s'il n'y a pas, par hasard, quelque chose qui vous chiffone. Chez moi, ça fait partie des raisons qui font que je reste bloquée. Une erreur ou un détail qui me déplaît et que je m'interdis d'admettre. Je n'aimais pas les couleurs et comme c'est long de faire plusieurs tours, je m'entêtais. Dans ce cas, la petite erreur en question était providentielle car sans elle, je n'aurais pas eu le courage de tout défaire. Il arrive donc que l'on se concerntre sur une chose pour ne pas en voir une autre. Si je vous dis ça, ce n'est pas pour en faire une vérité universelle. Disons que je l'écris d'abord pour moi et que je le partage avec vous, au cas où ça ferait écho.